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pierre toulouse (eelv) - Page 3

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Débat sur la place de Vanves au sein de GPSO

    L’ambiance était plutôt conviviale lors de ce dernier conseil municipal de l’année 2012 qui s’est tenu un 12/12/12 tout de même si la fin du monde n'est pas pour demain. Il s’est terminé autour d’un verre vers 21H45/22H après 3 heures de débats. L’un des gros morceau de ce conseil était l’avis donné sur le CDT (Contrat de Développement territorial) GPSO (Grand Paris Seine Ouest). L’opposition qui n’a pas participé au vote a demandé la  vigilance sur la place de Vanves dans GPSO alors que la Majorité considérait que l’on s’en sortait bien. Le rapport d’activité 2011 de GPSO était d’ailleurs communiqué à l’occasion de ce conseil, le maire faisant remarquer que « le 1er Janvier 2013, cela fera 10 ans que nous sommes en interco ». A l’époque c’était Arc de Seine, sans Boulogne, ni Sévres, avec André Santini comme président

     

    Bernard Gauducheau (UDI) a présenté lui-même ce CDT en insistant sur le fait qu’il ait été le premier à être signé dans les Hauts de Seine et en Ile de France et  sur les trois objectifs : Une ville numérique tout d’abord avec une agence numérique communautaire pour favoriser la diffusion des innovations et le développement économique par le numérique, un soutien aux filières numérique...  Une ville créative ensuite avec l’île Seguin qui a vocation à devenir un pôle de destination du Grand Paris culturel qui s’insére dans le projet de vallée de la culture porté par le Conseil Général. Enfin une ville durable sachant que l’aménagement du territoire de GPSO s’organise autour de centralités déjà fortement identifiées : cœurs de ville, stations de métro, de tramway, de RER, et bientôt de Grand Paris Express avec ses 3 gares (Pont de Sévres, Issy RER et Issy/Vanves/Clamart) qui constitueront des centralitées renouvellées appuyées sur une mixité de fonctions affirmées selon des orientations d’aménagement durable pratiquées de longue date.

     

    Les objectifs poursuivis se traduisent par 43 fiches actions, portefeuille de projets portés soit par une ville, soit par plusieurs, soit par GPSO ou bien encore d’aqutres partenaires. Vanves est concerné par la création d’une agence numérique communautaire (fiche action n°1), le déploiement de télécentres et d’espaces de co-working, avec un tel espace dans les locaux de la Maison de l’emploi de la rue Mary Besseyre (n°5),  l’élaboration du schéma trame verte et bleue articulé autour de deux axes de travail, à savoir le rétablisement de continuité écologique et la prise en compte de la nature en ville (n°24), la gestion des parcs classés et des arbres de l’espace public (n°26) avec l’élaboration en 2013 d’un plan de gestion du patrimoine arboré du parc F.Pic, la rédaction d’une charte communautaire d’aménagement durable comportant un volet éco-construction et un volet aménagement urbain (n°38)…. « Ses 43 actions projettent Vanves dans l’avenir ! » a conclu le maire.

     

    Anne Laure Mondon (PS) a manifesté la réprobation des « élus socialistes et communistes face à la précipitation avec laquelle ce CDT a été conduit et arrêté, sans aucune concertation avec les élus qui ont appris par la presse le contenu de ce document ». Elle a remis en cause « cette procédure accélérée pour être les premiers alors qu’aucun autre CDT n’a été signé, au détriment de l’information élémentaire des élus » a-t-elle déclarée en faisant quelques remarques  sur les actions où Vanves est concerné. « On ne peut pas s’en réjouir. Ses actions sont axées sur les villes de d’Issy les Moulineaux et de Boulogne. Sans parler de l’arrivée de Velizy » (en laissant entendre qu’elle va tout prendre vu son poids économique). « Il semble nécessaire d’être vigilant sur la place qui sera faite à Vanves qui peut présenter des spécificités »

    Claire Papy (EELV) a considérée que « la place de Vanves est assez minime même avec la trame verte et bleue ». Sans parler de l’absence du parc du lycée Michelet et de références environnementales en dehors de l’étude d’impact. « On aurait pu s’attendre à ce qu’il y ait quelque chose sur la densification autour de la gare de Vanves-Malakoff ». Pierre Toulouse (EELV) est revenu sur la forme du CDT qui « montre un vide sidéral des fiches actions permettant d’avaliser des projets déjà validés (Pont de Sévres, Trapéze, Pont d’Issy…). Chaque commune est arrivée avec son petit panier, sauf Vanves. On a précipité les choses en agglomérant tous ces projets. Sans rien dire de concret sur la charte de l’environnement. C’est extrêmemant décevant ».

     

    « Anne Laure Mondo a fait la fine bouche, Claire Papy et Pierre Toulouse ont été excessif. Pourtant on s’en tire plutôt bien ! » a répondu Bernard Gauducheau (UDI). « Depuis 10 ans,  notre territoire a largement évoluée. On n’avait pas prévue de gare à Vanves au démarrage du projet Grand Paris Express… et nous avons une gare qui apportera beaucoup de chose. Nous avons la particularité d’avoir une ville déjà dense et d’éviter de renforcer cette densification. Et j’entends Claire Papy parler de surdensification, et territoire riche, ce qui est cruel ». Cette dernière a tenté de se défendre en expliquant qu’elle parlait des Hauts de Seine. « Je ne pense pas avoir été négative, ni fine bouche. On a critiqué la forme » a répondu Anne Laure Mondon qui souhaite que « l’on valorise Vanves au sein de GPSO »

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : GPSO, PDU, PPA, SCRAE… TU VEUX OU TU VEUX PAS !

    Après la validation du CDT (Contrat de Développement Territorial) GPSO par le Comité de pilotage Mardi dernier qui a fait l’objet d’une question orale d’Anne Laure Mondon au Conseil Municipal de Mercredi soir, celui-ci a examiné trois plans ou schémas régionaux concernant les déplacements, la protection de l’atmosphére, le climat, l’air  et l’énergies qui sont soumis actuellement à l’avis de l’ensemble des collectivités territoriales franciliennes

     

    L’opposition PS-PC-EELV a reproché à la majorité municipale que ces avis sur le PDU (Plan de déplacement urbain),  mais aussi sur  le PPA  (Plan de Protection de l’atmosphére) et le SRCAE (Schéma Régional Climat-Air-Energie), soient exactement les mêmes que dans les 6 autres communes constituant GPSO, et que « nous ayons pas des délibérations propres à Vanves » selon Anne Laure Mondon (PS), notamment sur le PDU : « Nous nous sommes interrogé sur son retrait du dernier conseil municipal alors qu’ils sont passé au Conseil Communautaire, une semaine après ». Pierre Toulouse a trouvé ennuyeux cette façon de procéder : « Vous avez recopié ce qu’avaient préparé vos camarades. Vous émettez un avis défavorable à ce qui se  fait notamment à Vanves en matière de vélo. Il y a des recommandations qu’on ne peut pas admettre. C’est une allégorie à la voiture ! » a-t-il tonné en ne souscrivant pas à cette démarche. « Et prendre acte, n’est pas donner un avis » a souligné Lucile Schmid (EELV)  pour qui ce document pose un problème juridique.

     

    « Ce n’est pas un document  facile à ingurgiter… Et puis ce n’est pas le PDU qui sera appliqué et opposable puisqu’il y aura enquête publique. Ce qui est important, est de s’assurer que les demandes soient prises en compte. C’est pourquoi on prend acte en formulant des demandes. Et en fonction des réponses que l’on aura, on se prononcera » a tenté expliquer Bernard Gauducheau (UDI). « Prendre acte, c’est l’accepter, puisque ne donnant pas d’avis, il est considéré come acquis, c’est la procédure » a constaté JC Le Goff (PS). « Si vous ne répondez pas, c’est considéré comme si vous l’acceptiez » a surenchérit Pierre Toulouse (EELV). « Il aurait été préférable d’avoir un avis propre à Vanves » a ajouté JC Le Goff. (PS). Les Verts ont demandé une suspoension de séance, qui a été courte et pendant laquelle Bernard Gauducheau a demandé à ses co-listiers de s’abstenir.  A leur retour Anne Laure Mondon présidente du groupe PS-PC, a déclaré que les deux groupes considérent « que prendre acte, ce n’est pas rendre un avis. Et si vous faites un vote, on ne prend pas part au vote ». Le même exercice s’est déroulé pour le PPA et le SRCAE mais avec un vote unanime du Conseil à chaque fois.

     

    A l’occasion  des questions orales (sans débat) qui marquent la fin du conseil, Anne Laure Mondon s’est étonné des conditions de validation du CDT de GPSO et de la non participatioon des conseillers communautaires à la décision et notamment ceux de l’opposition.  Le maire a rappelé que « suivant les dispositions du décret du 24 juin 2011 relatif  aux CDT, la procédure d'élaboration est conduite par l'Etat, dans un délai très encadré, la décision d'ouverture de l'enquête publique devant intervenir, en l'état des textes en vigueur, en février 2013. Conformément aux termes de la réponse apportée lors de la séance du conseil municipal du 30 mai 2012, un projet de CDT a bien été rédigé sur la base de l'accord cadre signé le 21 mars 2012. Après plusieurs réunions du comité de pilotage, signé le 18 avril 2012 par le Préfet de la Région Ile-de-France, et réunissant, sous la présidence de ce dernier, les exécutifs de chacune des collectivités et les représentant de l'Etat, le projet de CDT a fait l'objet d'une présentation en comité de pilotage le 25 septembre dernier et a d'ailleurs été transmis aux membres de la commission moyens et gestion de l'espace urbain à l'appui de la convocation pour la réunion du 26 septembre 2012   Le projet de CDT a en définitive été validé le 13 novembre courant. Ce document a été remis sur support numérique aux communes et à GPSO, à l'issue de ce comité de pilotage » a-t-il indiqué en annonçant que le Conseil Municipal de Vanves sera appelé à délibérer sur ce projet le 12 décembre prochain qui fera l’objet d’un débat ouvert à tous. « Enfin, le projet de CDT, éventuellement modifié pour tenir compte des avis recueillis et des observations formulées au cours de l'enquête publique, sera soumis à l'approbation du comité de pilotage, avant signature par les différentes parties au contrat ». 

  • REUNION GRAND PARIS EXPRESS A VANVES : BEAUCOUP DE QUESTIONS SUR LA GARE

    « Le sujet, ce soir est le Grand Paris Express avec tout ce qu’il représente pour notre ville » a déclaré Bernard Gauducheau en accueillant Lundi soir à La Palestre,  l’une des 20 réunions organisé par la SGP (Société du Grand Paris) dans les villes du tracé Rouge sud entre Sévres et Noisy-champ. Isabelle Debré, André Santini, de nombreux élus, vanvéens et habitants des villes proches étaient présents. Mais le maire de Vanves n’a pas été le seul à les accueillir. Les élus Verts de Vanves, Pierre Toulouse et Claire Papy distribuaient un tract à l’entrée posant la questin : « Ligne Rouge Sud/Grand Paris Express : Où est le besoin de GPSO ? »

     

    Une réunion particulièrement « soft » bien menée par des responsables de la SGP avec film et « powerpoint »pour présenter l’ensemble du projet, et bien sûr de la gare du Clos Montholon/Vanves/Fort d’Issy. « A condition que tout le monde soit au rendez-vous avec le milliard » a tonné Bernard Gauducheau, car ces réunions publiques se tiennent à un moment où le gouvernement n’a pas inscrit dans la loi de finances 2013 mais aussi dans la loi de finances triennal (2013-15) le milliard devant revenir à la SGP. Ce qu’il a regretté alors « que l’on est dans la révision du SDRIF (Schéma d’aménagement de la Région Ile de France) valable pour les 30 prochaines années, où on nous annonce 13 à 14 millions de franciliens. Autant dire que si l’Ile de France ne se dote pas de Grand Paris Express,  notre région sera asphyxiée. Et je crois que si ce projet ne doit pas faire l’ombre d’un doute, c’est bien celui-là ! ». André Santini a reconnu que « l’émotion avait été vive. Ce métro est sur les rails aujourd’hui. Je n’ai aucune raison de mettre en doute les engagements de madame Duflot. On ne doit pas être pessimiste. C’est un grand projet. Si cela ne démarre pas aujourd’hui, cela ne se fera jamais ! »

     

    L’emplacement des gares a été beaucoup discuté lors de ces réunions publiques comme au sein des comités de pilotage et des comités techniques tenus dans chacun des sites prévus, avec un gros travail d’identification des terrains (en cours) sachant que la plupart se trouvent sous des terrains publics à quelques exceptions prés. « A Vanves, elle s’inscrit dans des enjeux importants » ont expliqué les représentants de la SGP en parlant des carrières à Vanves et Issy les Moulineaux, qui obligeront à l’approfondir dans les couches aquiféres pour éviter les réseaux d’assainissement, et prendre  en cmopte la présence de voies ferrées en surface. Elle se situera sous le parking de la gare, la voie ferrée SNCF Paris Montparnasse qui devrait voir son trafic augmenter, et la rue du Clos Montholon à 26 m de profondeur, dans « une géologie défavorable à cause de la nappe aquifére », avec un quai central, une salle d’échanges au desssus et des accés tant du côté de Clamart que de Vanves et Issy les Moulineaux. Cette présentation a eu le mérite d’être courte pour laisser place au jeu des questions/réponses avec un animateur qui se promenait dans la salle, et une équipe de la SGP qui prenait beaucoup de notes sur leurs ordinateurs.  

     

    Pierre Toulouse (EELV) a posé la première question sur le parking à vélo. Un Clamartois s’est inquiété des nuisances dans les zones pavillonnaires avec ce passage souterrain en profondeur. La SGP a indiqué « qu’une analyse de l’état du bâti sera menée, que des capteurs seront installé pour suivre l’évolution des terrains pendant le chantier ».  Un vanvéen a demandé ce que deviendra la rue du Clos Montholon pendant le chantier et quelles mesures seront prises pour limiter les nuisances, avant, pendant et après le chantier. D’autres questions ont concerné les correspondances notamment avec la ligne Transilien où circulent 350 trains quotidiennement, les lignes de bus et le futur tramway Antony-clamart. « A-t-on déjà prévu son emplacement ? » a même demandé un participant. Une autre écologiste a demandé si cette ligne de métro automatique pourra accueillir du fret. « Ce sera incompatible  à cause de la cadence des trains, et de la maintenance généralement effectué de nuit ». Une autre série de questions ont concerné le dimensionnement de la gare, la présence de commerce, l’accessibilité, lalisibilité des informations (panneaux d’affichages, écrans…)… les responsables de la SGP s’évertuant de rappeler qu’ils travaillent pour l’horizon 2020/25 où cette ligne verra voyager autant d’usagers si ce n’est même plus que la ligne 14 actuellement.